Que je sois lecteur ou agent des Archives départementales, j’ai un rôle actif à jouer en matière de conservation préventive.
J’ai conscience que consulter un document n’est pas un geste anodin : une mauvaise manipulation peut entraîner une détérioration irréversible du papier, de l’encre, de la reliure. Je contribue à préserver les archives en respectant les quelques consignes suivantes.
Les bonnes pratiques sont illustrées par une photographie encadrée de vert, les mauvaises habitudes par une photographie encadrée de rouge.
o Je prends des notes sur un document : je veille à ce que mon papier soit posé sur la table (et non pas sur le document) ; de même mes mains et mes bras prennent appui directement sur la table.
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o Je fais des repérages dans un registre ou une liasse : j’utilise des marques pages. Je me garde bien de corner les pages, d’annoter, de surligner ou d’apposer papillon autocollant ou adhésif de quelque sorte que ce soit.
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o Je tourne les pages : je garde mes doigts au sec et ne les porte pas à ma bouche (d’ailleurs j’ai lu « Le Nom de la rose » d’Umberto Eco et je ne veux pas mourir empoisonné(e) !).
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o Je consulte les volumes à plat sur une table, un bureau ou un pupitre.

o Je consulte des documents de grand format : je veille à ce qu’ils reposent entièrement sur la table.
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o Je prends un ouvrage sur une étagère : je le prends par les côtés, je ne le tire pas par le haut.
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o J’ai faim et soif : je descends dans l’espace prévu à cet effet dans le hall des Archives.
